vendredi 12 avril 2013

Les phrases toutes faites. Les "c'est comme ça". Je ne veux plus attendre, et je n'espère plus.

Peut-être un jour, a-t-on eu raison lorsque l'on disait que la peine activait nos doigts.
La peur tient le corps tout entier, la peur elle même effraie. Je ne suis plus sur de vouloir écrire. Si cela doit signifié ce que ceci signifie, des jours de pluies et des miettes de coeur qui s'éparpillent. Comme du sable s'enfuit à l'arriver du vent, une armée de lucioles à qui l'ont rend leur liberté et des milliers de lueurs qui se meurent. Alors je préfèrais garder silencieuses et endormies les accolades de mots et le rythme des lettres. Bon sang. Y a-t-il finalement plus dur que la mort de l'amour même ? Mon intèrieur se brise, mon ame se perd. Y a-t-il quelque chose qui effraie plus ? L'amour est mort. Voilà. L'amour est mort. Et même si ce n'est pas tout à fait juste, c'est à peu près cela. C'est un jour de pluie, voilà tout ce c'est. Gris et venteux, triste et terne sans espoir. L'éclaircit n'arrivera pas, elle n'arrivera plus. Une pluie de larme qui dévale les collines de mon visages sans savoir même quand l'averse cessera. L'inondation de mes draps, la tempête des dernières miettes. L'espoir est mort, est noir. Lui aussi. Comme l'amour. Et comme la pluie. Ni les lucioles dans les yeux, ni les papillons ne reviendront. Il a fuit. Elle a fuit. L'existence elle même n'a plus aucunes réponses, il fait noir partout. La passion est lâche, laide. Et l'amour est noir. Et il n'y a aucune autre vérité là dessus, même si j'aurais envie de t'entendre me dire que j'ai eu tord. L'amour. est. mort.

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